L'équipe administrative
Romina Sol Catanzaro: Directrice, co-fondatrice et bâtisseuse acharnée
Benoit Côté: Directeur des opérations
Jacinthe McCabe: Services financiers
Le conseil d'administration
L’Académie des Beaux-Arts de Montréal est un organisme à but non lucratif et de bienfaisance dirigé par un conseil d’administration constitué des personnes suivantes :
Romina Sol Catanzaro : Présidente
Hélène Lecompte : Administrateur
Réal Marchesseault : Administrateur
Patricia Richard : Administrateur
Les professeurs

Romina Sol Catanzaro
Introduction
Marquée profondément par le théâtre depuis son plus jeune âge, Romina développe un intérêt particulier pour l’image narrative en peinture. Fascinée par la technique et la symbolique des œuvres classiques, tant en arts visuels qu’en littérature ou en théâtre, elle explore dans ses peintures à l’huile des thèmes universels tels que la mythologie et les récits fondateurs. La pratique régulière du modèle vivant, en dessin et en sculpture, au cœur de sa démarche, lui permettent d’approfondir sa compréhension de la forme humaine et de l’espace.
Biographie
Romina est une artiste originaire d’Argentine dont la passion pour la sculpture a commencé dès l’enfance. Elle étudie aux Beaux-Arts à Buenos-Aires, où elle se spécialise en peinture et en sculpture. Elle complémente sa formation en scénographie, poétique, scénarisation, et dessins animés. Ces expériences lui donnent un vaste panorama des arts figuratifs qui au fil des ans la reconduiront vers la peinture classique.
C’est à ce moment qu’elle réalise que les organismes publics d’enseignement ne prennent pas en charge l’enseignement des techniques traditionnelles pour les artistes professionnels. Face à ce constat et animée par une profonde conviction de l’importance de préserver et de transmettre les techniques classiques de la peinture, Romina fonde en 2012 l’atelier ‘L’Eccyclème’. Cette initiative a marqué le début d’une aventure plus ambitieuse : L’Académie des Beaux-Arts de Montréal, fondée en 2014 aux côtés d’autres artistes qui partageaient avec elle l’amour pour l’art. Dès ses débuts Romina s’investit corps et âme dans l’édification de cette nouvelle institution. Portée par sa vision artistique elle met en place un programme de formation rigoureux et conçoit les installations visuelles, répondant ainsi aux besoins des artistes en devenir, futurs créateurs. Depuis 2022 elle mène avec passion et engagement la direction artistique de l’école. Elle rêve de faire de l’ACADEM la maison de tous les artistes qui comme elle cherchent à s’épanouir, dans une ambiance de support, partage, vivacité et bienveillance.
Romina vit et travaille à Montréal, où elle expose ses œuvres régulièrement.
Quelques mots sur ma motivation en tant qu’artiste:
« Cet instant sûr, mais presque intangible, dans lequel la beauté converge avec les cordes sensibles de chacun; cet instant est celui que je poursuis invariablement »
De nos jours, choisir la carrière d’artiste visuelle oblige à prendre position par rapport au problème qui concerne la peinture depuis plus d’un siècle: celui de la représentation. Dans ce contexte, la peinture classique m’offre une expérience sans pareille: celle de donner vie à des œuvres productrices de sens, forgées par des mécanismes de gestation uniques à leurs temps à travers un langage universel. Pour ce faire je me sers de tous les outils que l’art réaliste m’offre: matière, sujet, symbolique et la capacité maîtresse incontestable de toute œuvre intemporelle: la séduction.
Ce langage me permet d’aborder une multiplicité de dimensions sensibles, souvent dans le royaume de l’invisible, qui composent un univers complexe.
«En tant qu’artiste, je me donne pour mission d’élaborer une réalité possible, tel un portail qui s’ouvre sur la seule certitude incontournable: celle d’être en vie»

Eberhard Froehlich
Né au New Jersey de parents allemands, Eberhard Froehlich a étudié en Europe et aux États-Unis. Il dessinait constamment. Il a étudié la peinture avec Randall Exon au Swarthmore College en Pennsylvanie où il a obtenu un baccalauréat ès arts en Studio Art en 1986. En peu de temps, Eberhard Froehlich a commencé à exposer son travail en Allemagne et aux États-Unis tout en développant ses compétences en peinture à l’huile, aquarelle, gravure, et sculpture. En 1997, il s’est inscrit à la Graduate School of Figurative art d’art de la New York Academy pour approfondir sa compréhension de l’anatomie et de la peinture classique. Après avoir obtenu un Master of Fine Arts en peinture en 1999, Eberhard Froehlich a enseigné le dessin et la peinture figurative dans les collèges et les universités de Baltimore pendant six ans. En 2012 il s’est installé à Montréal, où il travaille et expose comme peintre de plein-air, de paysage et de figure humaine.
Pour Eberhard Froehlich d’autres questions importantes contribuent au défi de faire des dessins et des peintures signifiantes: Quels facteurs conduisent à l’harmonie et à l’unité d’une œuvre ? Quelle logique sous-tend l’apparence de la couleur ? Comment peut-on appliquer cette logique à la matière de la peinture ? Qu’est-ce qu’une couleur expressive ? Comment créer une sensation d’air et d’espace dans une peinture ? Sur quoi mettre l’emphase pour rendre les figures humaines plus convaincantes? Comment montrer le mouvement? Dans ses cours, Eberhard Froehlich s’emploie à répondre à ces questions s’assurant que tous les élèves puissent travailler dans l’atteinte de leurs objectifs personnels, en tant qu’artistes et en tant qu’êtres humains.
Eberhard Froehlich aime enseigner le dessin et la peinture, car cela lui permet de partager son amour des gens et du monde. Dans son enseignement, il met l’accent sur la compréhension visuelle et structurelle, puisque ces aspects sont communs à tous.
Les œuvres d’Eberhard Froehlich se trouvent dans des collections publiques et privées au Canada, aux États-Unis et en Allemagne.

Gianni Giuliano
Influencé autant par les grands maîtres italiens, l’École de Londres que par ses contemporains Mark Tansey, Michaël Borremans et Neo Rausch, Gianni Giuliano s’inscrit dans la grande tradition du classicisme revisitée par la figuration réaliste contemporaine.
Giuliano est un exemple d’artiste autodidacte du réalisme, trop souvent négligé dans les institutions universitaires au profit d’un enseignement théorique. Il est un fervent défenseur de l’enseignement des savoir-faire, aujourd’hui il partage ses connaissances avec ses élèves pour approfondir le savoir-faire technique du dessin et de la peinture.
Son travail ne se réduit pas à un strict académisme. Il explore les combles et les marges de l’image – ses pouvoirs, mais ses impuissances aussi – au moyen de la représentation de personnages qu’il met en scène dans des situations indéterminées, voire incongrues. L’étrangeté sur fond de réalisme, qui en ressort, engendre un regard intrigué et circonspect, qui dispose à l’introspection.
Artiste peintre, l’Italo-Canadien Gianni Giuliano vit et travaille à Montréal. En 1998, il a complété un baccalauréat en beaux-arts (peinture et dessin) avec distinction à l’Université Concordia. Il détient une maîtrise en Arts (peinture) de l’Université du Québec à Montréal depuis 2014. Il est récipiendaire de plusieurs prix, notamment la prestigieuse bourse de la Fondation Elizabeth Greenshields à deux reprises. Plus récemment, il est le gagnant de la 6e édition du concours Brush Off en 2017 et a été sélectionné pour le concours La Série Bombay Sapphire Artisan en 2016 et 2018. Ses œuvres figurent au sein de nombreuses collections d’entreprise, de collections tant publiques que privées.
« La grande tradition du classicisme revisitée par la figuration réaliste contemporaine. »

Marie-Annebelle Hébert
Marie-Annebelle Hébert a, dès l’enfance, trouvé dans l’art un espace ludique où le dessin est devenu son mode d’expression privilégié.
Après l’obtention d’un diplôme + Art et culture du Collège Bois de Boulogne en 2013 Marie-Annebelle poursuit des études à temps plein à l’Académie des beaux-arts de Montréal où elle se découvre aussi un intérêt pour le portrait et le paysage et les multiples possibilités qu’offre la peinture. Elle y devient progressivement assistante professeure puis, en 2018, co-professeure du cours Introduction au dessin.
Au printemps 2019, on lui confie la supervision et l’assistance des étudiants lors des séances de pratique associées au Programme intensif en figuration réaliste. Elle est maintenant également chargée de cours pour les Programmes de dessin et peinture.
Marie-Annebelle expose régulièrement ses œuvres dans différents endroits à Montréal. En 2018, elle représente l’Académie des Beaux-Arts de Montréal pour le Canada au concours international de dessin organisé par Femmes Leaders Mondiales de Monaco
En avril 2019, son exposition solo à la Galerie 2112 Amherst sous le thème Ruines, Faune, Flore lui vaut une mention dans le Magazine Radio in situ. Hommage poétique à la résilience écologique, cette série de dessins présente des paysages où les ruines, servent d’habitat à la faune et à la flore, reprenant leurs droits sur des territoires autrefois accaparés par l’homme.
Cette exposition a été réalisée dans le cadre d’un projet Jeunes Volontaires du gouvernement du Québec avec le soutien de l’Académie des Beaux-Arts de Montréal sous le mentorat de la professeure Romina Sol Catanzaro.
« Je suis fière de l’évolution de cette extraordinaire dessinatrice, devenue aujourd’hui ma collaboratrice. » Romina Sol Catanzaro
« Le dessin fait partie de ma vie depuis mon enfance. D’abord une source de jeu et un refuge, dessiner est devenu pour moi une forme de méditation. Dans la série Ruines, Faune, Flore, j’ai choisi la délicatesse du fusain pour exprimer ma préoccupation pour les questions environnementales et mon affection particulière pour les animaux sauvages.»

Irena Korosec
Née en Slovénie (ex-Yougoslavie) Irena est diplômée de l’Académie des Arts visuels de Ljubljana. Peu après l’obtention d’un Baccalauréat en beaux-arts, Peinture et Restauration, elle s’installe à Montréal où elle enseigne la peinture classique depuis 1989. Elle a notamment enseigné au Collège Dawson et à la Saidye Bronfman School of Art de 1994 à 2015.
En 2000, elle fonde l’école Bohemiarte pour s’associer ensuite à Artedea en 2015. Depuis, elle œuvre sous le nom Artedea-Bohemiarte School, une école approuvée par le Art Renwal Center. En 2020, elle décide de se spécialiser dans le programme d’apprentissage individuel des techniques des grands maîtres tout en se joignant à l’équipe de l’ACADEM pour l’enseignement de cours de dessin et peinture en réalisme classique.
Irena est récipiendaire de nombreux prix dont la Bourse Elizabeth Greenshields pour la peinture figurative (1994). Elle a aussi été maintes fois primée au Salon international du réalisme classique, Art Renewal Center (US) et par la Portrait Society of Canada dont elle est membre.
Son travail se retrouve dans de nombreuses collections publiques et privées en Europe et en Amérique du Nord.
»Créer c’est aimer. Quand on crée on est beau… et vulnérable. Et de cette place sacrée peut naître une grande œuvre d’art… »

Aayush Ash Lal
A.L Ash est un artiste visuel spécialisé dans le réalisme classique. Après avoir terminé des études universitaires en 2010, il a étudié les Beaux-arts aux États-Unis, en Espagne et en Italie avant de revenir s’établir à Montréal.
Il a suivi une variété de cours avec les artistes américains Justin Hess et Alicia Ponzio au Studio JHESS à San Francisco ainsi que des workshops avec Sadie Valeri et Felicia Forte.
De 2017 à 2019, Ash a fréquenté la Barcelona Academy of Art (BAA) et en 2020, la Florence Academy of Art à Florence.
Ash aime travailler d’après nature, construire des compositions en utilisant un mélange créatif de références de maîtres anciens et créer des figures à partir de l’imagination. Il affectionne aussi la peinture de plein air.
« Des normes élevées de dessin et d’observation sont intrinsèques à la réalisation d’œuvres réalistes de bon niveau. Dans cette entreprise, il n’y a pas de chemin facile. Pour consacrer une partie de sa vie à la recherche de la vérité et de la beauté, nous devons inlassablement pratiquer, étudier et expérimenter dans notre interprétation de la réalité observable.
Sans une connexion profonde entre l’esprit, l’œil et la main, nous sommes limités dans nos progrès. Permettre l’expression de l’observable dans son propre langage artistique, sans trop de réflexion ni d’hésitation, n’est possible que si l’on sait vraiment dessiner. »

Robert Pietrantonio
Né à Montréal, Robert commence à dessiner dès son enfance. Au début de la vingtaine, il poursuit ses études d’art classique à l’Atelier de Minneapolis, Minnesota. Il étudie ensuite avec des artistes de formation classique à Chicago et à Boston. Il poursuit sa formation en se rendant à Florence où il étudie les maîtres anciens. Pendant ce temps, il voyage également en France, étudiant les grands peintres académiques et impressionnistes.
Après son séjour artistique en Europe, Robert embauche des modèles dans son atelier et dessine et peint ses sujets par observation. C’est à cette époque qu’il fait beaucoup de progrès et remporte la prestigieuse bourse de la fondation Elizabeth Greenshields pour les artistes réalistes. Afin de perfectionner son art, Robert suit de nombreux ateliers avec des artistes tels que le regretté maître portraitiste Daniel E. Greene et des réalistes contemporains tels qu’Anthony Ryder et Colleen Barry.
Robert enseigne l’art depuis plus de 11 ans. « Quand il s’agit d’enseigner aux étudiants comment dessiner et peindre, j’essaie de transmettre les techniques que j’ai apprises afin d’observer et transcrire le monde visible sur papier, ou sur toile, sans gêner le style personnel ou la voix de chacun».
En tant qu’artiste, Robert s’efforce de combiner un dessin précis avec une manière impressionniste d’observer et de voir les valeurs et les couleurs dans leur ensemble. Il se spécialise dans les portraits, mais aime aussi dessiner et peindre des natures mortes, des paysages et des personnages.

Frédérick Bellavance
Professeur invité
Ayant pratiqué le dessin depuis un très jeune âge, je n’ai commencé à l’étudier sérieusement qu’en 2016.
Influencé par le mouvement émergent des ateliers et la résurrection des techniques classiques, j’ai dévoré tout le contenu offert par les artistes et les professeurs qui m’inspirent. J’ai suivi les enseignements de Jeffrey R. Watts, Ben M. Young, Erik Gist, Stephen Bauman, Richard Schmid, Iliya Mirochnik, Dan Thompson, et j’en oublie, pour ensuite mettre en pratique les connaissances acquises lors d’ateliers libres de modèle vivant.
Je ne me qualifie pas d’artiste, mais plutôt d’éternel étudiant, de théoricien de la science du dessin et de l’art représentatif. Je suis toujours et serai toujours dans ce voyage sans destination, et je crois que mon parcours m’a apporté des compétences pédagogiques qui me permettront de vous transmettre ma passion.

Hana Bilavčíková
Professeure invitée
Hana Bilavčíková est une artiste et restauratrice experte du 19e siècle, venue de Prague, capitale de la République Tchèque, située en plein cœur de l’Europe. Elle a obtenu son doctorat de l’Académie des Beaux-Arts de Prague, où elle a acquis son savoir des techniques artistiques au sein de son Studio de restauration. Conservatrice à la Galerie Nationale de Prague, Hana a restauré pendant 10 ans les peintures d’un grand nombre d’artistes, renforçant sa compréhension des diverses techniques utilisées par les maîtres anciens.
Cette expérience l’a notamment enrichie d’une compréhension fine des systèmes de superposition utilisés par les peintres, atout inestimable autant pour la conservation des œuvres que pour son approche artistique personnelle. Aujourd’hui, elle intègre de manière fluide l’inspiration tirée de ces techniques dans ses propres expressions artistiques, créant une fusion captivante entre tradition et innovation.
La philosophie artistique de Hana va au-delà de l’expression personnelle et naturellement influence son approche pédagogique. Animée par le désir de partager les fruits de son parcours et ses idées, elle souhaite transmettre l’importance d’une compréhension des différentes techniques des artistes du 19 e siècle et le rôle des copies technologiques dans le paysage créatif contemporain. Les cours de Hana sont une toile vibrante où les étudiants sont encouragés à peindre leurs histoires, guidés par les couches de sagesse artistique qu’elle partage avec enthousiasme.

Jean Labourdette
Jean Labourdette aka Turf one
Né en 1976, France. Vit et travaille à Montréal (Québec).
Artiste autodidacte. Encouragé par son père artiste Jacques Labourdette, Jean a grandi à Malakoff en banlieue parisienne. Amateur de bande dessinée, c’est en pratiquant le skateboard à partir du milieu des années 80 qu’il découvre le graffiti pour devenir en 1988 un de ses activistes : Turf One – dans ce contexte, il se spécialise rapidement dans la représentation figurative. Devenu illustrateur et auteur de bandes dessinées au cours des années 90, il déménage en 2001 au Canada et se consacre pleinement à la peinture, explorant les techniques classiques de peinture des anciens Maîtres flamands, ainsi que la feuille d’or. Il portraiture des personnages marginaux et surréalistes, tatoueurs célèbres ou « vedettes de quartier » que leur gouaille et gueule cassée rendent princiers. Une galerie de figures peintes de façon hyperréaliste remarquable dont, explique-t-il : « je me sers pour explorer différentes facettes de mon inconscient ». Actuellement, l’artiste est concentré sur trois grands sujets : l’exploration de l’âme humaine et animale ; le reliquaire et memento mori ; l’aspect contemporain d’un side show imaginaire. L’artiste, particulièrement collectionné dans le milieu du tatouage contemporain et du surréalisme pop, expose dans le monde entier.
Anne de HEY!
“It’s more than the simple observation that walking into the Montreal studio of Jean Labourdette, aka Turf One, is like entering a portal to the past. Immediately you are in the presence of a collector of memories, an archivist of the peculiarities of bygone days who tries to make sense of history in a contemporary painting”
Evan Pricco, Editor of Juxtapoz Magazine.
Approche pédagogique :
Étant autodidacte et ayant plus appris dans le rues de Paris en tant que graffiteur que sur les bancs de l’école, je propose un enseignement hors norme visant avant tout à accompagner l’étudiant dans son chemin artistique unique et personnel, sans imposer un moule à sa créativité.
Les techniques de peinture sont des outils indispensables à exprimer une vision créatrice personnelle, mais ne sont jamais le but de l’œuvre. Elles sont à son service.
Mon objectif est avant tout d’accompagner les étudiants dans un approfondissement de leur vision personnelle du monde et de leur voix créative unique, tout en étant à leur disposition pour les aider à développer et affiner leurs outils de création artistique afin qu’ils puissent le plus fidèlement exprimer cette vision au travers d’une œuvre matérielle…

Jérôme Suzzoni
Depuis mon enfance, j’ai toujours dessiné et dévoré des bandes dessinées, bien avant même de savoir lire. Cette passion précoce pour le dessin et les histoires illustrées m’a naturellement conduit à poursuivre une carrière dans le domaine de la bande dessinée. Entre 2011 et 2016, j’ai eu la chance de me former à l’ERG, au sein des instituts Saint-Luc à Bruxelles, où j’ai étudié auprès d’auteurs renommés tels que Goff et Olivier Grenson. Ces mentors m’ont transmis les clés pour comprendre et maîtriser l’art séquentiel, m’ouvrant ainsi les portes d’un univers riche et complexe.
Pour moi, une image, peu importe son interprétation, est un vecteur puissant d’histoires. Elle ne se limite pas à sa case, mais déborde et s’épanouit dans l’imaginaire du lecteur. Cette conviction profonde guide mon travail et mon enseignement. À travers mes cours j’aspire à transmettre cette passion et cette compréhension de la bande dessinée que je ressens en tant que dessinateur et illustrateur.
Ma démarche pédagogique repose sur l’idée que chaque dessin peut raconter une histoire, qu’il soit simple ou complexe. J’encourage mes élèves à explorer la narration visuelle, à jouer avec les cadres et à expérimenter avec les séquences pour créer des œuvres qui captivent et inspirent. Mon objectif est de leur donner les outils et la confiance nécessaires pour exprimer leurs propres histoires à travers le médium de la bande dessinée, tout en respectant les codes et les techniques de cet art unique.
En partageant mon expérience et ma vision de la bande dessinée, j’espère inspirer une nouvelle génération d’auteurs et d’illustrateurs à explorer les possibilités infinies de la narration visuelle.

Maria Teresa Hincapie Yepes
Maria Teresa Hincapie est Artiste multidisciplinaire qui est née è Medellin, Colombie. Ell a reçu son diplôme en Arts Visuels de la Universidad Nacional de Colombia et en design textile au Centre d’Impression Textile de Montréal. Elle a fait une année d’études à l’Université Concordia dans le cadre d’un échange étudiant à Montréal, Québec, où elle a étudié la peinture, la gravure et les arts électroniques. Depuis 2008, elle vit à Montréal.
Son travail artistique comprend surtout de la peinture acrylique, des impressions en sérigraphie, et numériques, des motifs en répétition et des illustrations. D’ordinaire, elle travaille le textile et le papier. Quotidiennement, elle aime explorer avec la matérialité de la couleur et l’exercice de dessiner des espaces architecturaux, ses souvenirs d’enfance, ses rêves et les personnages qui les habitent.

Sarah Darquitain
Née à l’Île de La Réunion, Sarah a développé dès son jeune âge une passion profonde pour l’art. Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences, elle a choisi de poursuivre son parcours à Montréal, intégrant l’École Rubika où elle a obtenu un AEC en Réalisation Numérique.
Cette formation spécialisée lui a permis d’approfondir ses compétences en animation 2D, 3D et en bande dessinée. Sarah est une artiste polyvalente qui explore également la peinture, la photographie et la musique, élargissant ainsi son champ créatif, toujours en quête de nouvelles connaissances et médiums.
Passionnée par les bandes dessinées sous toutes leurs formes, Sarah a collaboré sur divers projets de films et de BD, exploitant pleinement ses compétences et son imagination.
En parallèle de ses activités artistiques, Sarah s’engage activement dans le scoutisme depuis de nombreuses années. Cette expérience a renforcé ses compétences en encadrement des jeunes, lui permettant d’intégrer une approche pédagogique ludique et dynamique dans son enseignement artistique.
Pédagogue dans l’âme, Sarah crée un environnement d’apprentissage stimulant et bienveillant où les jeunes peuvent explorer et développer leurs talents artistiques avec confiance et enthousiasme.