L'équipe administrative
Romina Sol CATANZARO
Cofondatrice
Directrice
Benoît CÔTÉ: Directeur des opérations
Jacinthe McCabe: Services financiers
Le conseil d'administration
L’Académie des Beaux-Arts de Montréal est un organisme à but non lucratif et de bienfaisance dirigé par un conseil d’administration constitué des personnes suivantes :
Romina Sol CATANZARO : Présidente
Thérèse PERRAS : Administrateur
Hélène LECOMPTE : Administrateur
Réal MARCHESSEAULT : Administrateur
Patricia RICHARD : Administrateur
Les professeurs
Romina Sol Catanzaro
Née en Argentine, Romina commence la sculpture dès l’âge de 8 ans. Pendant l’adolescence elle continue ses études avec Marcela Parks, Francisco Freixas et Bârbara Wullman.
Après ses études secondaires, elle est sélectionnée pour étudier à l’École Nationale des Beaux Arts d’Argentine à Buenos Aires où elle se spécialise en peinture et en sculpture. Ensuite elle étudie la scénographie à l’École Supérieure de La Cárcova dans la même ville.
Dans les premières années de sa carrière, elle approfondit les fondements de sa propre esthétique au studio de l’écrivain et metteur en scène argentin Alberto Muñoz.
Une fois arrivée au Canada, elle étudie en scénarisation cinématographique à l’UQAM, en dessins animés au Collège de Bois de Boulogne et elle commence à enseigner les arts Montréal.
Depuis 2007, élément fondamental dans son parcours, elle concentre ses intérêts vers le langage classique de la peinture occidentale et entretient des liens avec le mouvement réaliste classique, consolidé aux États-Unis au début des années 2000. Sa pratique artistique en atelier et son enseignement en sont fortement imprégnés.
En 2012, elle fonde l’atelier Eccyclème dédié à l’enseignement du réalisme classique.
En 2014, elle cofonde l’Académie des Beaux-Arts de Montréal et y assume la direction académique, le contenu pédagogique ainsi que la conception des installations visuelles et de la scénographie.
Aujourd’hui, Romina conjugue sa production artistique avec l’enseignement et la direction de l’ACADEM.
Cet instant sûr, mais presque intangible, dans lequel la beauté converge avec les cordes sensibles de chacun; cet instant est celui que je poursuis invariablement.
De nos jours, choisir la carrière d’artiste visuelle oblige à prendre position par rapport au problème qui concerne la peinture depuis plus d’un siècle, celui de la représentation.
Dans ce sens, la peinture classique est pour moi une expérience émotionnelle qui n’a pas de pareil : concevoir une œuvre productrice de sens, déterminée par un contexte historique spécifique, en passant par son mécanisme de gestation et en utilisant tous ses moyens de séduction pour y arriver.
Pour ce faire, je me sers de tous les outils que l’art figuratif réaliste offre : le sujet, et sa capacité symbolique et émotive. Ce langage me permet d’aborder et déployer l’ensemble des sens qu’un univers complexe peut comporter.
«En tant qu’artiste, je me donne pour mission d’élaborer une réalité possible, tel un portail qui s’ouvre sur la seule certitude incontournable: celle d’être en vie.»
Eberhard Froehlich
Né au New Jersey de parents allemands, Eberhard Froehlich a étudié en Europe et aux États-Unis. Il dessinait constamment. Il a étudié la peinture avec Randall Exon au Swarthmore College en Pennsylvanie où il a obtenu un baccalauréat ès arts en Studio Art en 1986. En peu de temps, Eberhard Froehlich a commencé à exposer son travail en Allemagne et aux États-Unis tout en développant ses compétences en peinture à l’huile, aquarelle, gravure, et sculpture. En 1997, il s’est inscrit à la Graduate School of Figurative art d’art de la New York Academy pour approfondir sa compréhension de l’anatomie et de la peinture classique. Après avoir obtenu un Master of Fine Arts en peinture en 1999, Eberhard Froehlich a enseigné le dessin et la peinture figurative dans les collèges et les universités de Baltimore pendant six ans. En 2012 il s’est installé à Montréal, où il travaille et expose comme peintre de plein-air, de paysage et de figure humaine.
Pour Eberhard Froehlich d’autres questions importantes contribuent au défi de faire des dessins et des peintures signifiantes: Quels facteurs conduisent à l’harmonie et à l’unité d’une œuvre ? Quelle logique sous-tend l’apparence de la couleur ? Comment peut-on appliquer cette logique à la matière de la peinture ? Qu’est-ce qu’une couleur expressive ? Comment créer une sensation d’air et d’espace dans une peinture ? Sur quoi mettre l’emphase pour rendre les figures humaines plus convaincantes? Comment montrer le mouvement? Dans ses cours, Eberhard Froehlich s’emploie à répondre à ces questions s’assurant que tous les élèves puissent travailler dans l’atteinte de leurs objectifs personnels, en tant qu’artistes et en tant qu’êtres humains.
Eberhard Froehlich aime enseigner le dessin et la peinture, car cela lui permet de partager son amour des gens et du monde. Dans son enseignement, il met l’accent sur la compréhension visuelle et structurelle, puisque ces aspects sont communs à tous.
Les œuvres d’Eberhard Froehlich se trouvent dans des collections publiques et privées au Canada, aux États-Unis et en Allemagne.
Gianni Giuliano
Influencé autant par les grands maîtres italiens, l’École de Londres que par ses contemporains Mark Tansey, Michaël Borremans et Neo Rausch, Gianni Giuliano s’inscrit dans la grande tradition du classicisme revisitée par la figuration réaliste contemporaine.
Giuliano est un exemple d’artiste autodidacte du réalisme, trop souvent négligé dans les institutions universitaires au profit d’un enseignement théorique. Il est un fervent défenseur de l’enseignement des savoir-faire, aujourd’hui il partage ses connaissances avec ses élèves pour approfondir le savoir-faire technique du dessin et de la peinture.
Son travail ne se réduit pas à un strict académisme. Il explore les combles et les marges de l’image – ses pouvoirs, mais ses impuissances aussi – au moyen de la représentation de personnages qu’il met en scène dans des situations indéterminées, voire incongrues. L’étrangeté sur fond de réalisme, qui en ressort, engendre un regard intrigué et circonspect, qui dispose à l’introspection.
Artiste peintre, l’Italo-Canadien Gianni Giuliano vit et travaille à Montréal. En 1998, il a complété un baccalauréat en beaux-arts (peinture et dessin) avec distinction à l’Université Concordia. Il détient une maîtrise en Arts (peinture) de l’Université du Québec à Montréal depuis 2014. Il est récipiendaire de plusieurs prix, notamment la prestigieuse bourse de la Fondation Elizabeth Greenshields à deux reprises. Plus récemment, il est le gagnant de la 6e édition du concours Brush Off en 2017 et a été sélectionné pour le concours La Série Bombay Sapphire Artisan en 2016 et 2018. Ses œuvres figurent au sein de nombreuses collections d’entreprise, de collections tant publiques que privées.
« La grande tradition du classicisme revisitée par la figuration réaliste contemporaine. »
Marie-Annabelle Hébert
Marie-Annebelle Hébert a, dès l’enfance, trouvé dans l’art un espace ludique où le dessin est devenu son mode d’expression privilégié.
Après l’obtention d’un diplôme + Art et culture du Collège Bois de Boulogne en 2013 Marie-Annebelle poursuit des études à temps plein à l’Académie des beaux-arts de Montréal où elle se découvre aussi un intérêt pour le portrait et le paysage et les multiples possibilités qu’offre la peinture. Elle y devient progressivement assistante professeure puis, en 2018, co-professeure du cours Introduction au dessin.
Au printemps 2019, on lui confie la supervision et l’assistance des étudiants lors des séances de pratique associées au Programme intensif en figuration réaliste. Elle est maintenant également chargée de cours pour les Programmes de dessin et peinture.
Marie-Annebelle expose régulièrement ses œuvres dans différents endroits à Montréal. En 2018, elle représente l’Académie des beaux-arts de Montréal pour le Canada au concours international de dessin organisé par Femmes Leaders Mondiales de Monaco
En avril 2019, son exposition solo à la Galerie 2112 Amherst sous le thème Ruines, Faune, Flore lui vaut une mention dans le Magazine Radio in situ. Hommage poétique à la résilience écologique, cette série de dessins présente des paysages où les ruines, servent d’habitat à la faune et à la flore, reprenant leurs droits sur des territoires autrefois accaparés par l’homme.
Cette exposition a été réalisée dans le cadre d’un projet Jeunes Volontaires du gouvernement du Québec avec le soutien de l’Académie des beaux-arts de Montréal sous le mentorat de la professeure Romina Sol Catanzaro.
« Je suis fière de l’évolution de cette extraordinaire dessinatrice, devenue aujourd’hui ma collaboratrice. » Romina Sol Catanzaro
« Le dessin fait partie de ma vie depuis mon enfance. D’abord une source de jeu et un refuge, dessiner est devenu pour moi une forme de méditation. Dans la série Ruines, Faune, Flore, j’ai choisi la délicatesse du fusain pour exprimer ma préoccupation pour les questions environnementales et mon affection particulière pour les animaux sauvages.»
Irena Korosec
Née en Slovénie (ex-Yougoslavie) Irena est diplômée de l’Académie des Arts visuels de Ljubljana. Peu après l’obtention d’un Baccalauréat en beaux-arts, Peinture et Restauration, elle s’installe à Montréal où elle enseigne la peinture classique depuis 1989. Elle a notamment enseigné au Collège Dawson et à la Saidye Bronfman School of Art de 1994 à 2015.
En 2000, elle fonde l’école Bohemiarte pour s’associer ensuite à Artedea en 2015. Depuis, elle œuvre sous le nom Artedea-Bohemiarte School, une école approuvée par le Art Renwal Center. En 2020, elle décide de se spécialiser dans le programme d’apprentissage individuel des techniques des grands maîtres tout en se joignant à l’équipe de l’ACADEM pour l’enseignement de cours de dessin et peinture en réalisme classique.
Irena est récipiendaire de nombreux prix dont la Bourse Elizabeth Greenshields pour la peinture figurative (1994). Elle a aussi été maintes fois primée au Salon international du réalisme classique, Art Renewal Center (US) et par la Portrait Society of Canada dont elle est membre.
Son travail se retrouve dans de nombreuses collections publiques et privées en Europe et en Amérique du Nord.
»Créer c’est aimer. Quand on crée on est beau… et vulnérable. Et de cette place sacrée peut naître une grande œuvre d’art… »
Karim Aktouf
Karim Aktouf cumule plus de 20 ans d’expérience en ingénierie dans des entreprises internationales de télécommunications et d’informatique (HP, Ericsson). Du développement logiciel “full stack” à la solution et à l’architecture d’entreprise, la nature créative de son travail l’a poussé à poursuivre dans cette voie. Il a ensuite, avec des groupes de stratégie et d’innovation, dirigé des équipes d’intervention spéciales interdisciplinaires afin d’apporter des solutions créatives à des problèmes complexes.
Diriger une équipe chargée d’élaborer le nouveau cadre de leadership stratégique du groupe de stratégie d’Ericsson l’a naturellement amené à effectuer des recherches approfondies dans le domaine de la créativité.
Karim a animé des ateliers créatifs pour des groupes de recherche et de stratégie, ainsi que pour des professeurs d’université. Il enseigne également l’Art de la créativité dans le cadre des Services aux Étudiants de l’Université de Montréal. Karim est aussi responsable de la recherche et du développement de contenu ainsi que maître d’atelier à la Factry, l’école des sciences de la créativité.
Karim est également artiste. Passionné par les beaux-arts et la modélisation 3D. Étudiant avancé à l’Académie des Beaux-arts de Montréal, il s’est rendu compte que le processus de création est étonnamment similaire quel que soit le domaine, et peut être enseigné et appris pourvu que l’on adopte un “Growth Mindset” tout en ayant un esprit d’éternel débutant. Il aime mélanger les genres et provoquer ou apprendre des pollinisations croisées fructueuses entre plusieurs domaines.
Aayush Ash Lal
A.L Ash est un artiste visuel spécialisé dans le réalisme classique. Après avoir terminé des études universitaires en 2010, il a étudié les Beaux-arts aux États-Unis, en Espagne et en Italie avant de revenir s’établir à Montréal.
Il a suivi une variété de cours avec les artistes américains Justin Hess et Alicia Ponzio au Studio JHESS à San Francisco ainsi que des workshops avec Sadie Valeri et Felicia Forte.
De 2017 à 2019, Ash a fréquenté la Barcelona Academy of Art (BAA) et en 2020, la Florence Academy of Art à Florence.
Ash aime travailler d’après nature, construire des compositions en utilisant un mélange créatif de références de maîtres anciens et créer des figures à partir de l’imagination. Il affectionne aussi la peinture de plein air.
« Des normes élevées de dessin et d’observation sont intrinsèques à la réalisation d’œuvres réalistes de bon niveau. Dans cette entreprise, il n’y a pas de chemin facile. Pour consacrer une partie de sa vie à la recherche de la vérité et de la beauté, nous devons inlassablement pratiquer, étudier et expérimenter dans notre interprétation de la réalité observable.
Sans une connexion profonde entre l’esprit, l’œil et la main, nous sommes limités dans nos progrès. Permettre l’expression de l’observable dans son propre langage artistique, sans trop de réflexion ni d’hésitation, n’est possible que si l’on sait vraiment dessiner. »
Robert Pietrantonio
Né à Montréal, Robert commence à dessiner dès son enfance. Au début de la vingtaine, il poursuit ses études d’art classique à l’Atelier de Minneapolis, Minnesota. Il étudie ensuite avec des artistes de formation classique à Chicago et à Boston. Il poursuit sa formation en se rendant à Florence où il étudie les maîtres anciens. Pendant ce temps, il voyage également en France, étudiant les grands peintres académiques et impressionnistes.
Après son séjour artistique en Europe, Robert embauche des modèles dans son atelier et dessine et peint ses sujets par observation. C’est à cette époque qu’il fait beaucoup de progrès et remporte la prestigieuse bourse de la fondation Elizabeth Greenshields pour les artistes réalistes. Afin de perfectionner son art, Robert suit de nombreux ateliers avec des artistes tels que le regretté maître portraitiste Daniel E. Greene et des réalistes contemporains tels qu’Anthony Ryder et Colleen Barry.
Robert enseigne l’art depuis plus de 11 ans. « Quand il s’agit d’enseigner aux étudiants comment dessiner et peindre, j’essaie de transmettre les techniques que j’ai apprises afin d’observer et transcrire le monde visible sur papier, ou sur toile, sans gêner le style personnel ou la voix de chacun».
En tant qu’artiste, Robert s’efforce de combiner un dessin précis avec une manière impressionniste d’observer et de voir les valeurs et les couleurs dans leur ensemble. Il se spécialise dans les portraits, mais aime aussi dessiner et peindre des natures mortes, des paysages et des personnages.
Démie Lecompte
Démie Lecompte – qui utilise parfois le nom de plume Demie Lune – est une artiste multidisciplinaire, qui a grandi et vit toujours aujourd’hui dans la région de la Montérégie, près de Montréal.
Elle a commencé à dessiner sitôt qu’elle a su tenir un crayon et elle a écrit des histoires illustrées dès qu’elle a su écrire. Depuis l’âge de neuf ans, elle rêve de scénariser et réaliser des films d’animation.
Démie a fait le Cégep en arts plastiques en 1995-98, puis une formation intensive en animation 3D pour le cinéma et le jeu vidéo en 1999. En 2016-19, elle reprend des études artistiques, avec des cours de dessin traditionnel selon la méthode des grands maîtres, à l’Académie des Beaux-Arts de Montréal (ACADEM). Puis, en 2017-18, des cours intensifs sur trois semestres pour approfondir ses connaissances en peinture numérique. Depuis 2022, Démie est diplômée de l’INIS en scénarisation de long métrage. Elle poursuit son rêve de scénariser et réaliser pour le le cinéma ou la série animés.
En dehors de l’écriture ou des projets d’animation, le dessin de personnage, de figure humaine et animale, les études anatomiques et les illustrations narratives sont au cœur de ses démarches artistiques.
Yuna Amand
Yuna Amand est une artiste visuelle française. Elle vit et travaille au Canada depuis près de quatre ans. Formée dans les écoles d’art françaises et à l’Université (notamment à l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne et à l’université de Rennes 2), elle enseigne le dessin et le design graphique depuis 2005. Elle expose régulièrement en Europe et au Québec. Son travail évolue autour du dessin, de la sérigraphie et des dispositifs lumineux et/ou sonores. Son travail artistique a été récompensé par des acquisitions publiques et privées, ainsi que par des subventions publiques françaises. Elle est actuellement membre de l’Atelier Circulaire à Montréal. Son travail est également relayé dans le réseau Documents D’Artistes Bretagne. https://ddabretagne.org/fr/
Soucieuse de l’apprentissage de ses élèves, elle les accompagne dans une recherche plastique alternant base du dessin traditionnel et exploration plastique. Convaincue que l’autonomie dépasse l’enseignement des fondamentaux (dessin et histoire de l’art), elle rejoint l’ACADEM afin de donner à ses élèves la possibilité d’approfondir ces notions et les guider dans leur démarche personnelle.
Frédérick Bellavance
Ayant pratiqué le dessin depuis un très jeune âge, je n’ai commencé à l’étudier sérieusement qu’en 2016.
Influencé par le mouvement émergent des ateliers et la résurrection des techniques classiques, j’ai dévoré tout le contenu offert par les artistes et les professeurs qui m’inspirent. J’ai suivi les enseignements de Jeffrey R. Watts, Ben M. Young, Erik Gist, Stephen Bauman, Richard Schmid, Iliya Mirochnik, Dan Thompson, et j’en oublie, pour ensuite mettre en pratique les connaissances acquises lors d’ateliers libres de modèle vivant.
Je ne me qualifie pas d’artiste, mais plutôt d’éternel étudiant, de théoricien de la science du dessin et de l’art représentatif. Je suis toujours et serai toujours dans ce voyage sans destination, et je crois que mon parcours m’a apporté des compétences pédagogiques qui me permettront de vous transmettre ma passion.
Federico Cuartas Aristizabal
Mon premier contact avec l’Art s’est fait à travers les livres, plus précisément avec les extraits d’encyclopédie parus dans le supplément dominical du journal. Ces images lissées étaient pour moi une source constante de joie et d’étonnement. C’était ma
première forme d’apprentissage. Alors, quand le moment de choisir une carrière est arrivé, il n’y avait aucun doute dans mon esprit sur ce que je voulais faire. Le seul problème qui restait était : comment ? Comment fait-on pour faire de l’art ? La question
me suit toujours. Aujourd’hui, après dix bonnes années de travail dans le domaine des arts, je suis heureux de dire que je n’ai pas de réponse. C’est seulement le travail qui compte, le temps investi, la discipline quotidienne.
Je suis né en Colombie en 1987. J’ai passé une partie de mon enfance à Séoul (Corée du Sud) et l’autre partie en Amérique du Sud. J’ai obtenu un bac en études cinématographiques à l’Université de Montréal en 2010 suivi d’une maîtrise en arts visuels de La Universidad Nacional de Colombia. Je vis actuellement à Montréal et je travaille sur ma deuxième maîtrise, en littérature anglaise. J’ai peint (presque) toute ma vie et je ne passe pas un jour sans dessiner depuis le 23 septembre 2013.
Hana Bilavčíková
Hana Bilavčíková est une artiste et restauratrice experte du 19e siècle, venue de Prague, capitale de la République Tchèque, située en plein cœur de l’Europe. Elle a obtenu son doctorat de l’Académie des Beaux-Arts de Prague, où elle a acquis son savoir des techniques artistiques au sein de son Studio de restauration. Conservatrice à la Galerie Nationale de Prague, Hana a restauré pendant 10 ans les peintures d’un grand nombre d’artistes, renforçant sa compréhension des diverses techniques utilisées par les maîtres anciens.
Cette expérience l’a notamment enrichie d’une compréhension fine des systèmes de superposition utilisés par les peintres, atout inestimable autant pour la conservation des œuvres que pour son approche artistique personnelle. Aujourd’hui, elle intègre de manière fluide l’inspiration tirée de ces techniques dans ses propres expressions artistiques, créant une fusion captivante entre tradition et innovation.
La philosophie artistique de Hana va au-delà de l’expression personnelle et naturellement influence son approche pédagogique. Animée par le désir de partager les fruits de son parcours et ses idées, elle souhaite transmettre l’importance d’une compréhension des différentes techniques des artistes du 19 e siècle et le rôle des copies technologiques dans le paysage créatif contemporain. Les cours de Hana sont une toile vibrante où les étudiants sont encouragés à peindre leurs histoires, guidés par les couches de sagesse artistique qu’elle partage avec enthousiasme.
TitiMcCoy
TitiMcCoy (Thibault Bloyet) est un artiste visuel et muraliste basé à Montréal. Initialement sensibilisé aux techniques d’art académique à l’Académie des Beaux-Arts de Montréal, TitiMcCoy évolue dans le milieu de l’art urbain depuis 2021. La juxtaposition de ces deux pratiques est au cœur de son univers visuel. TitiMcCoy travaille sur des murs, des toiles et du papier en utilisant différents médiums tels que l’acrylique, les marqueurs, la peinture en aérosol, le graphite et le fusain. Dans ses récents travaux, TitiMcCoy a abordé notre relation à l’Univers, aussi bien intérieure qu’extérieure, en utilisant des références multiples allant de la pensée scientifique au mythe. TitiMcCoy est membre du collectif d’artistes urbains OTM depuis 2021.